Parc du Mont-Tremblant, Québec

Quelques oiseaux des Laurentides en juillet

René LortieQuébec 2 Comments

Après l’effervescence du printemps, juillet est une période plus calme pour les oiseaux dans les Laurentides et dans le reste du Québec. Plus calme dans le sens où l’on n’y entend pas autant les oiseaux qu’en période des amours et que ceux-ci sont cachés par le feuillage mature des arbres. C’est entre autres pourquoi une balade en kayak sur les lacs est intéressante pour l’observation de la faune aviaire aquatique.

Femelle et ses petits

Femelle et ses petits

Les femelles font l’éducation des petits et sont ainsi plus « captives ». Elles ne s’envoleront pas si on approche à bonne distance, car elles protègent leurs canetons. On doit évidemment respecter une marge de confort pour que la panique ne s’empare pas d’elles et les fasse fuir en abandonnant leurs jeunes aux prédateurs.

Sainte-Agathe-des-Monts

Nous avons commencé par le lac Papineau le mercredi 16 juillet où j’ai observé quantité de geais bleus et de quiscales bronzés nourrissant leurs rejetons et leur apprenant les rudiments de la survie dans ce monde impitoyable.

Le chalet de Benoit et Suzanne vu du lac

Le chalet de Benoit et Suzanne vu du lac

Il y avait aussi quelques bandes de jaseurs d’Amérique qui se promenaient à la cime des arbres en émettant leur zriii aiguë et discret. Sur le lac, un seul huard à collier et un seul grand héron. Un couple de faucons émerillons niche chez nos amis Benoit et Suzanne (qui nous ont prêté leur chalet pour l’occasion et que je remercie chaleureusement).

Merlin calling on a spruce tree
Cri du faucon émerillon perché au sommet d’une épinette.

Le parc du Mont-Tremblant

Les deux jours suivants, je les ai passés au parc du Mont-Tremblant où j’ai parcouru deux magnifiques plans d’eau en kayak : les lacs Rossi et Escalier. Quel plaisir de se laisser glisser sur cette surface calme où seuls quelques rares kayakistes ou canotiers se promènent.

Vue panoramique du lac Escalier

Vue panoramique du lac Escalier

Aucun bruit de moteur, seul le bruissement du vent dans les branches et le clapotis de l’eau sur les bords du kayak; de temps à autre, les chants de parulines, la voix flûtée des grives dans les bois environnants ou la plainte envoûtante du huard au loin et qui parfois vous surprend à quelques mètres de votre embarcation.

Pour un aperçu de ces deux jours, voyez la galerie de photos ci-dessous. Il est préférable de la visionner en plein écran en cliquant sur la première photo et en naviguant parmi les images en utilisant les chevrons vers la droite pour avancer > ou vers la gauche pour reculer <. Les infos se trouvent sous les photos.

Comments 2

  1. Quel bonheur de te retrouver… cette fois au Québec. Magnifiques photos René. Ca fait vivre avec elles. Merci!

  2. Quelles magnifiques photos! Tu as vu tout cela en quelques jours? Tu as l’œil!
    Imagine-toi donc que mardi, devant le centre d’hébergement où je travaille, une canne et ses sept petits, tout duveteux, ont traversé la rue Jarry, longé le centre d’hébergement et retraversé la rue Jarry avec l’aide, cette fois-ci, d’un collègue qui contrôlait le trafic! Tout ça, sans perdre un seul caneton! Il n’y a aucun plan d’eau dans les environs… d’où venaient-ils et comment survivront-ils? Nous ne le saurons jamais. C’était inattendu dans ce quartier pas gâté par l’environnement

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