Le faucon pèlerin – Falco peregrinus

Le faucon pèlerin

Le faucon pèlerin, oiseau de proie de la famille des falconidés, tire son nom de l’adjectif latin peregrinus qui signifie «de l’étranger» selon mon vieux dictionnaire latin-français Gaffiot. Il a mérité ce nom en raison des migrations prolongées de certaines populations.

Cap Tourmente, Québec

Cap Tourmente, Québec

Le faucon pèlerin a la taille d’une corneille, la femelle, comme chez les autres faucons, étant de taille supérieure au mâle.

Il existe vingt-deux espèces de faucon pèlerin couvrant tout le globe à l’exception de l’Antarctique. La sous-espèce rencontrée sous nos latitudes (Montréal) est Anatum. Les individus de cette sous-espèce vivant en régions septentrionales sont migrateurs, alors que ceux vivant en région tempérée, comme ici au sud du Québec, sont sédentaires.

Le faucon pèlerin se nourrit principalement d’oiseaux qu’il attrape au vol. Sa vitesse et sa taille en font un chasseur exceptionnel capable d’attraper des proies relativement grosses. En zone urbaine, son menu se compose principalement de pigeons. Chassant en terrain découvert, sa vitesse peut atteindre 300 km à l’heure en piqué. Impressionnant !

En zone rurale, le faucon pèlerin niche surtout sur les falaises, alors qu’en zone urbaine il s’installe sur les structures en hauteur : tour de l’Université de Montréal, structure de ponts (Champlain), clochers d’église, cheminées de l’ancien incinérateur municipal.

Un cas célèbre fut celui de la femelle qui nicha pendant seize ans à l’extérieur du vingtième étage de la Sun Life au centre-ville de Montréal. Elle eut trois compagnons et 21 petits de 1937 à 1953.

De nos jours, des faucons pèlerins nichent à l’Université de Montréal où la nidification est suivie de façon assidue par une équipe de bénévoles. Voici des liens pour en savoir plus sur les faucons de l’U de M, le blogue de la marraine du projet, Ève Bélisle et la page Facebook des faucons de l’UdeM.

Un déclin important de la population de faucon pèlerin a été observé dans les années 1960 en Amérique du Nord. On a attribué ce phénomène à l’utilisation intensive des pesticides après la guerre. Présentement la population regagne petit à petit le terrain perdu grâce aux efforts déployés pour à la fois bannir les pesticides nocifs et réintroduire cette espèce tant en milieu rural qu’urbain.

Le cri du faucon pèlerin

Pour en savoir plus sur cet oiseau :

Cliquer sur une image pour afficher la visionneuse

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.