Du vendredi 16 au mercredi 21 novembre 1973
Toujours dans l’attente de la fin de la grève des fonctionnaires italiens, nous décidons de partir à Strasbourg où vit Paulette, sœur aînée de Claire, avec sa petite famille. Pour économiser, nous partons sur le pouce (en stop pour les français).
Ce périple de 4 jours nous conduira de Milan à Lugano, en compagnie d’un sympathique industriel milanais conduisant une Jaquar, puis une jeune suisse italienne nous emmènera à Domodossola en Italie, d’où nous prenons le tunnel ferroviaire du Simplon. Celui-ci, d’une longueur de 20 km, traverse les Alpes italiennes et suisses à travers un canal creusé dans le roc. À l’époque, c’était le plus long tunnel ferroviaire au monde.
Arrivée en soirée du 16 vers 19h30 à Lausanne, nous partageons la chambre d’hôtel d’un américain car l’auberge de jeunesse est fermée à cette heure. En soirée on fera la connaissance d’un des rares travailleurs communistes suisses dans une brasserie. Un personnage fort en gueule qui nous a payé une bière de la solidarité internationale.
Le lendemain samedi, nous partons vers Neuchâtel et Berne. De là un suisse allemand nous fait monter et nous invite à dîner chez lui à Biel. Paysages magnifiques.
Strasbourg
Arrivée le samedi soir vers 20h à Strasbourg où Hans, mari de Paulette, nous emmène à Oberhausbergen en Alsace.
Ce trajet en stop nous aura fait rencontrer beaucoup de gens fort intéressants et sympathiques qui nous ont présenté leur pays avec fierté.
Le dimanche en Alsace, en compagnie de la petite famille, on fera de la randonnée au Champ du feu près du chalet « Chaume des Vaux » et le monastère du mont Sainte-Odile dans les Vosges.
Je reviendrai un peu plus en détail sur l’Alsace lorsque je publierai le carnet du mois de juin 1974, puisque nous y sommes revenus avant d’aller en Bretagne vers la fin du périple. À suivre donc …