Le harfang des neiges
Emblème aviaire du Québec depuis 1987, le harfang y niche dans sa partie la plus au Nord.
Ce magnifique prédateur fait des incursions hivernales dans le sud jusqu’au nord des États-Unis. On explique généralement cette migration par la rareté des lemmings dans son habitat arctique.
Le jeune harfang quitte le nid après environ trois semaines pour se cacher à quelques centaines de mètres de là. Il déjoue ainsi les prédateurs en se dispersant tout en restant dans le territoire protégé des parents. Il pourra voler six semaines plus tard.
Lors de ses visites dans le sud, on peut l’apercevoir dans les champs agricoles couverts de pousses, où le campagnol et autres petits rongeurs se trouvent en abondance. Les femelles adultes et les jeunes (avec taches brunes) s’y retrouvent en plus grand nombre, le mâle (tout blanc) étant plus nomade.
Ils retourneront au grand Nord au début du printemps, s’ils ont survécu aux dangers du sud : francs-tireurs et automobiles. Car ces strigidés ne craignent en général pas l’homme, ce qui constitue un risque indéniable.
Les Inuits, qui y voient une figure protectrice, l’appellent Ookpik.
Vidéo sur la chouette harfang par National Geographic
Cri d’alarme du harfang :
Pour en savoir plus sur cet oiseau :
Photos de harfangs des neiges au Québec
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